L’art contemporain et le Seaquarium Institut Marin
Depuis 2013, le Seaquarium Institut Marin met à l’honneur l’art contemporain en créant des résidences d’artistes.
L’acquisition d’œuvres contemporaines et l’installation d’expositions permanentes et temporaires sur la thématique Art &Sciences.
Le Seaquarium institut marin a voulu très tôt devenir un centre d’expérimentations ouvert à la collaboration dans le but de créer des espaces ou des univers qui ne se seraient pas forcément croisés pour interagir en toute liberté autour d’un thème : LA MER.
Les artistes ayant cette sensibilité qui leur est propre ont la capacité de s’inspirer de faits scientifiques et de problématiques environnementales de manière décalée par rapport au code de communication classique.
L’art, en plus des mots, suscite des émotions et des réflexions qui complètent et enrichissent la transmission d’informations scientifiques de manière engageante et accessible à tous.
Nous travaillons ensemble pour promouvoir l’art, la culture et l’esprit critique autour de la thématique Art & Sciences
Communauté des communes Terre de Camargue, Réseau des médiathèques en Terre de Camargue, Ministère de la Culture, Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, Fondation Clavet à Avignon et le Museum & Bibliothèque Requien, Université Paul Valéry Montpellier 3, Musée International des Arts Modestes, Université de Nîmes, Centre régional d’art contemporain à Sète, Direction Régionale d’Art Contemporain, Ville Le Grau-du-Roi, Frac Sud Cité de l’Art Contemporain.
Un parcours de visite culturel et artistique
Parvis : « La baleine et son baleineau » , « requin marteu » et « hippo loco » de DH, DH, David-Henri Duart a très vite trouvé un intérêt artistique aux matériaux de récupération et aux déchets. Il expérimente et se dirige tout naturellement vers le mouvement trash’art, notamment en étant membre du réseau SplashTrash Art.
Les œuvres au cœur de votre visite
Ancien Institut Marin : « Héron » » de DH, DH, David-Henri Duart a très vite trouvé un intérêt artistique aux matériaux de récupération et aux déchets. Il expérimente et se dirige tout naturellement vers le mouvement trash’art, notamment en étant membre du réseau SplashTrash Art.
Entrée caisse : « Baleine » sculpture de Fenua Factory. Passionné par la plongée sous-marine depuis son plus jeune âge, cet amoureux des océans puise son inspiration des fonds marins qu’il explore ainsi que de la culture polynésienne qu’il chérit.
« Etoile de mer rouge » et « Oursin » sont extraites de « Splendeurs fragiles » une exposition de photographies artistiques du photographe David Strano. A travers ces photos, il souhaite exprimer les émotions des animaux avec poésie
« À l’heure où ce monde et ses beautés multiples sont fragilisés par nos activités, je pense que les montrer, sous leur plus bel aspect, peut aider à notre prise de conscience collective pour les préserver. »
Bassin hippocampes : « Tableau d’hippocampes » de Natalia Villanueva.
Elle a grandi sur la Côte Catalane où elle s’est s’imprégnée de l’atmosphère marine. Passionnée par ces paysages, elle part àlarencontre d’autres pays de bord de mer (Maroc, Sénégal, Italie, Espagne) d’où elle tire une force et une inspiration pour sa peinture.
Bassin hippocampes : « Sculpture trois hippocampes métal » de Fenua Factory. Passionné par la plongée sous-marine depuis son plus jeune âge, cet amoureux des océans puise son inspiration des fonds marins qu’il explore ainsi que de la culture polynésienne qu’il chérit.
Entrée tunnel : « Sculpture hippocampe-poisson-algue » de Fenua Factory.
Musée au plastique : GUM est un grapheur français engagé. Son univers pop, très coloré presque enfantin contraste avec les messages forts et percutants transmis dans ses œuvres. En partenariat avec le Seaquarium Institut Marin il envahit l’espace « Plastic invasion» en2022.
Photographie extraite de « Splendeurs fragiles ». Jeune phoque veau marin. David Strano
Photographie extraite de « Splendeurs fragiles » – « Simba » le doyen mâle otarie de Patagonie, mort en décembre 2023 à l’âge de 27 ans. David Strano
Escalier vers vision-sous-marine : « La Murène » réalisée par Daurothée Clauss lors de sa résidence d’artiste au Seaquarium Institut Marin en 2014.
Daurothée a travaillé autour du thème des animaux « mal aimés » proposant ainsi toute une réflexion autour de la beauté, de l’esthétisme et du désir de protection.
Escaliers vision sous-marine: « Ecailles » de Jean-Batiste Sénégas – Photographe.
Imaginarium : « Sculpture méduse sonore » de l’artiste DH, David-Henri Duart .
Grand bac requinarium : « Une armure en acier » et « Le Clown » 2 photographies, l’une d’un requin bordé et l’autre d’un requin marteau, de Jean-Marie Ghislain.
Son travail sensible et poétique le fait rapidement connaître à travers le monde comme celui qui » murmure à l’ouïe des requins « .
Une fois sa peur surmontée, il s’engage pour la protection des requins et la préservation de leur lieu de vie en
effectuant d’impressionnants clichés en noir et blanc.
Jean-Marie Ghislain qui nourrit une forte phobie des requins décide en 2009 d’affronter sa peur et commence à plonger à leurs côtés.
Sous l’escalier requinarium : « Photo de famille » – Jean- Marie Ghislain.
« Un concours d’élégance » – Jean- Marie Ghislain.
Haut des escalier requinarium : « Hanli et le requin baleine » et « Rencontre dans la forêt de Kelp » 2 photographie, l’une d’un requin baleine, l’autre d’un requin malais de Jean-Marie Ghislain.
Salle vidéo requinarium : « Balade sous-marine » photographie d’un requin malais, de Jean-Marie Ghislain.
Salle vidéo requinarium : « Sillages » de Lila Demarcq.
Ici le point de départ de l’œuvre est le parcours en méditerranée du requin peau bleu Kiko. L’artiste raconte avec subtilité le chemin que Kiko a emprunté durant plusieurs mois. Chacune des découpes représente un instant de son périple. La lumière, symbole du temps qui passe, caresse les volumes d’une structure qui redessine l’espace avec affirmation mais douceur.
Avant sortie Boutique : « Fresque marine » d’Estelle Contamin. Artiste peintre, elle a réalisé cette fresque lors de sa résidence d’artiste en 2018.
Cette fresque s’inspire de la diversité et la richesse des motifs et des couleurs présentées par la faune marine.
Les expositions en court
Partenaires artistiques
Les résidences d’artistes : historique
La toute première intervention artistique à eut lieu en 2011 avec l’artiste Jean-Marc Cadoret un artiste peintre plongeur qui était venu réaliser une peinture sous-marine dans le grand bac au Requinarium. Mais c’est vraiment en 2013 que le Seaquarium Institut marin à pleinement donner sa place à l’art contemporain avec la création des résidences d’artistes.
En 2013, La première résidence d’artiste est inaugurée par l’artiste Audrey Martin, qui a tiré son inspiration des grands explorateurs. L’artiste a réalisé deux œuvres : une œuvre éphémère, très cartographique et en sable, appelée « les îles oubliées » et une œuvre sonore appelée « OSNI » qui est un montage de sons non identifiés répertoriés par l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
En 2014, c’est l’artiste Dorothée Clauss qui prend le relais en mettant en avant au travers de ses peintures, les animaux « mal aimés » proposant ainsi toute une réflexion autour de la beauté, de l’esthétisme et du désir de protection.
En 2016, c’est l’artiste Marion Tampon-Lajarriette et son univers onirique qui envahi le Seaquarium Institut Marin à l’aide de caméras immergées dont elle va traiter les images pour les rendre surprenantes et poétique.
En 2018, Estelle Contamin, elle, va réaliser tout un travail sur le mouvement et la pesanteur au sein des bassins mais elle va aussi réaliser une fresque gigantesque en bas du Requinarium inspiré de la diversité des motifs et des couleurs présentées par la faune marine.
En 2019, la sculptrice Charlotte Caragliu, va réaliser des moulages de corps à la singularité morphologique. Elle va ensuite les immergés dans les aquariums tel des reliques antiques. Son objectif affiché est de promouvoir la différence et sublimer des corps encore trop souvent perçu négativement.
En 2020, Marie Havel produit des illustrations ludiques aux équilibres précaire sur le thème de la mer. Cette dernière résidence fut malheureusement impactée par l’arrivée du covid.
Voir aussi sa résidence d’artiste au Seaquarium: https://www.seaquarium.fr/wwp-actu/la-residence-dartiste-2020/
Vous êtes artiste, conférencier, designer, créateur d’objet, illustrateur, vous avez un projet à nous proposer répondant à la thématique Art et Sciences ou en lien avec l’art contemporain ?
Contactez Elodie SENE, Chargée de projets artistiques au Seaquarium Institut Marin pour soumettre votre projet.
N’hésitez pas à envoyer votre demande ou une proposition de collaboration avec vos coordonnées. Vous pouvez également joindre un CV artistique, une idée artistique, un book, un lien vers votre site internet, vos réseaux sociaux ou encore, vos créations déjà réalisées. elodie@seaquariumbio.fr