Dorothée Clauss, en résidence d’artiste en 2014, a considéré sa présence comme un prolongement de son engagement pour la cause animale.
La murène a mauvaise réputation. Inquiétante et à l’affut dans les rochers, ses dents acérées laissent deviner une probable morsure. Cette allure menaçante est destinée à sa survie et à ses proies : crevettes, crabes, seiches, pieuvres et poissons … Pour l’artiste, la murène doit être protégée comme tous les animaux : sa peinture représente deux femmes (sa sœur et elle-même, car ses modèles sont toujours ses proches) portant dans leurs bras le gros poisson. Cette œuvre pose la question de la protection des animaux, quelque soit le statut que les humains leur attribuent.
A propos
Dorothée Clauss est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nîmes en 2011 et lauréate en 2014 de la bourse d’aide à la création artistique de la Région Languedoc-Roussillon.
Elle collabore avec des poètes à des livres d’artistes aux Éditions de Rivières. Elle réalise notamment des peintures in situ prenant en compte l’espace architectural et l’ambiance du lieu.
Elle s’interroge sur notre rapport et appartenance à la nature, sur la place de l’animal au sein de la société et sa relation à l’humain.
Vidéo Youtube
Après une première résidence d’artiste en 2013, le Seaquarium renouvelle l’expérience en 2014 et invite l’artiste Dorothée Clauss pour une nouvelle résidence, l’occasion de réunir la science et l’art contemporain, le devenir du monde marin et le statut de l’oeuvre d’art. Pendant 4 semaines, Dorothée a créé une série de toiles au sein de l’aquarium. L’opportunité d’une rencontre avec l’artiste, Dorothée Clauss.