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Dans la perspective de la prochaine conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC), que la France va accueillir et co-organise avec le Costa Rica à Nice en juin 2025. Le président de la République a annoncé l’organisation de l’ « année de la mer » en France.
L’enjeu, avant de réunir les États du monde pour débattre de l’avenir de l’océan et susciter des engagements collectifs ambitieux, est d’effectuer ce travail de conviction à l’échelle nationale. Protection de la biodiversité, préservation des grands fonds marins, lutte contre la pêche illégale et toutes les pollutions, notamment plastique, transition énergétique, les défis sont nombreux, colossaux et vitaux.
Cette Année de la Mer va donc couvrir toute l’année 2025, avec l’ambition de « maritimiser les esprits », autrement dit de faire progresser la conscience de l’importance de l’océan dans nos vies et la nécessité de mieux le protéger, dans l’Hexagone comme dans les Outre-Mer, dans les régions littorales comme à l’intérieur des terres.
De même que la COP21 et l’Accord de Paris avaient permis en 2015 une prise de conscience de l’urgence climatique, cette année 2025 accueillant l’UNOC doit marquer également un tournant dans la prise de conscience du rôle majeur de l’océan dans le climat et pour le vivant, enjeu encore insuffisamment connu du grand public et trop peu pris en compte dans les négociations internationales. Pour appuyer son message central, l’Année de la Mer a pour titre « La Mer en Commun ».
Et pour l’incarner et la faire vivre, son organisation nécessite la participation de tous les ministères et opérateurs publics concernés, ainsi qu’un engagement de la société civile au sens large, notamment les acteurs du monde maritime dans leur ensemble. A cet effet, une procédure de labellisation « Année de la Mer – La Mer en Commun » est mise en place avec un comité de 12 experts du monde maritimes et reconnus pour leur expérience, pour donner de la visibilité aux actions, événements et projets organisés ou lancés pour contribuer à cet objectif global de «maritimisation des esprits ». Dans l’intérêt du projet national comme des organisations susceptibles d’y participer, il apparaît nécessaire de rappeler les règles et principes permettant de garantir le respect des valeurs et objectifs de cette Année de la Mer.
